La sixième réforme de l’Etat entraîne de profonds changements pour la première ligne, dont les généralistes. L’Agebru, l’association des MG de Bruxelles-Ville, vous propose de venir débattre de la réforme des soins de santé, et de sonder de l’avenir de la profession dans la capitale en listant les opportunités et les dangers. Le ministre régional Didier Gosuin est attendu.

On a pu voir au gré de divers dossiers évoqués dans Medi-Sphere à propos de l’exercice de la médecine générale à Bruxelles, que la capitale se distingue par un faible taux de patients possédant un MG attitré, un déficit de visibilité de la profession qu’aggrave la densité ambiante en hôpitaux, une forte concentration en assistants et en publics fragilisés… A ces caractéristiques à gérer quotidiennement s’ajoutent les changements entraînés par la défédéralisation d’une partie des compétences en santé, qui a fait basculer l’organisation de la première ligne de soins dans l’escarcelle des autorités de Bruxelles-Capitale.

L’Agebru – l’association des MG de 1.000 Bruxelles, membre de la FAMGB et présidée depuis 12 ans par Lawrence Cuvelier, aujourd’hui en partance – organise pour faire le point sur ces évolutions une matinée d’étude intitulée «Demain, la santé à Bruxelles».

On va y brasser un large éventail de sujets, promettent les organisateurs: les soutiens à la pratique proposés, les modes d’exercice empreints de davantage de collaboration entre MG, avec d’autres acteurs de la première ligne et avec les hôpitaux, l’informatisation en médecine (avec notamment les sous-thèmes de l’e-santé, du Réseau santé bruxellois, de Brusafe et de la télémédecine), ou encore le travail avec les publics vulnérables (les plus démunis, ceux qui souffrent d’assuétudes…).

La matinée, fixée au samedi 21 mai et dont le programme complet vous attend sur le site de la FAMGB, s’ouvrira par une allocution de Didier Gosuin, ministre de la Santé en Région bruxelloise, dont on sait qu’il s’emploie à écrire un grand «Plan santé». Elle se refermera justement par un débat sur la politique de santé dans la capitale, avec «des représentants politiques, syndicaux et des cercles, et le professeur Jean Macq», annonce l’Agebru.