Une nouvelle installation de test pour les candidats-vaccins ouvrira ses portes à l'Université d'Anvers. En collaboration avec des partenaires tels que l'Institut de médecine tropicale, l'ULB et les hôpitaux de la région, Vaccinopolis ambitionne de devenir un écosystème et un pôle d'innovation pour le contrôle de la pandémie.
Le projet Vaccinopolis préexistait à l'arrivée du Covid-19. Et il aurait normalement fallu cinq ans pour construire un tel outil. Mais l'échéancier a été bousculé en raison de la crise sanitaire. Le gouvernement flamand a notamment mis à disposition plusieurs millions d'euros pour faire aboutir ce centre le plus rapidement possible. Ce se ra donc le 25 mars prochain.
"Le développement de vaccins est l'un des plus grands défis mondiaux aujourd'hui", a déclaré UAntwerp. "Cependant, ce développement et les différentes phases de test prennent beaucoup de temps".
Grâce à Vaccinopolis, le processus pourrait être achevé beaucoup plus rapidement et se révéler relativement bon marché. Dans de telles études, des sujets sains sont exposés à une version atténuée de l'agent pathogène après avoir reçu un vaccin ou un placebo dans le cas du groupe témoin.
Outre l'expertise pharmaceutique et médicale, de nombreuses autres disciplines, comme la recherche sur les aides au diagnostic et les dispositifs médicaux, la numérisation, la recherche de données et la recherche sur les modèles économico-sociaux, seront également présentes dans le centre. Le complexe compte une trentaine de lits.