La vaccination obligatoire du personnel soignant sera abordée en commission vendredi

La commission Santé de la Chambre n'a pas discuté mercredi du projet de loi relatif à la vaccination obligatoire des professionnels des soins de santé contre la Covid-19. Les députés n'ont pu débattre et voter que le premier point à l'ordre du jour, à savoir un projet de loi sur les médicaments vétérinaires. Ce texte, approuvé par la majorité et le PTB, vise à transposer en droit belge le règlement européen n 2019/6 du 11 décembre 2018 relatif aux médicaments vétérinaires.

Le débat sur l'obligation vaccinale aura finalement lieu vendredi à 13h30. Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a fait part de son intention d'al ler "au finish" et de procéder au vote lors de cette séance. Ce vote ne sera probablement pas définitif, l'opposition ayant d'ores et déjà annoncé son intention de demander une deuxième lecture. 

Vendredi, la commission examinera également quatre amendements signés par la députée Gitta Vanpeborgh (Vooruit), du parti de M. Vandenbroucke, et co-signé par les autres élus de la coalition Vivaldi. L'un d'entre eux porte sur le renvoi de la mise en application de la loi à l'approbation d'un arrêté royal délibéré en Conseil des ministres. La date d'entrée en vigueur le 1er juillet sera bien abandonnée.

Entre 50 et 100 militants des trois syndicats en front commun, selon l'estimation de la police de Bruxelles-Ixelles sur place, s'étaient rassemblés, rue de Louvain, devant la Chambre. Ils voulaient interpeller les membres de la commission et rappeler tout le mal qu'ils pensent du texte.

Dans l'opposition, DéFI et Les Engagés (ex-cdH) maintiennent également leurs critiques. "Les modalités proposées par le ministre de la Santé sont, en l'état, inacceptables", estiment les amarantes dans un communiqué. "Les critères qui fondent l'activation de l'obligation sont flous et reposent uniquement sur l'avis de certaines instances, comme le Conseil supérieur de la Santé et la Task Force vaccination". L'obligation vaccinale vise le personnel soignant mais pas le personnel non-soignant. 

Pour la cheffe de groupe des Engagés Catherine Fonck, "la sanction prévue pour les soignants qui ne respecteraient pas cette obligation est complètement disproportionnée puisqu'il s'agit de les licencier et de leur retirer tout droit de pratiquer leur métier qui, de surcroit est en pénurie. Cela reporterait donc la charge de travail sur les autres soignants, et cela pourrait également reporter des soins aux patients en entraînant de nouvelles fermetures de lits hospitaliers par manque de personnel."

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Derniers commentaires

  • Donald Vermer

    01 avril 2022

    On connaît l'efficacité relative des vaccins à ARN sans que ceux empêchent la transmission du virus
    On connaît les personnes cibles affectées parla COVID
    L'immunité vaccinale est de courte durée
    Les variants sont capables d'échapper à l'immunité vaccinale
    Les effets secondaires de la vaccination sont peu connus à moyen et long terme
    Pourquoi dès lors une vaccination obligatoire ?
    Le principe de précaution ne doit-il pas être appliqué ?
    Dr Vermer