Appel des MG de tout le pays au Fédéral, à travers leurs cercles et leurs syndicats Cartel (GBO) et AADM (Domus Medica) : les obligations instaurées en informatique médicale doivent faire l’objet d’un dialogue et de tests de fiabilité à grande échelle. Plutôt que contraindre, il faudrait convaincre…
L'informatisation est souvent bienvenue dans les cabinets. Il serait même difficile, désormais, de se passer de fonctionnalités comme l’e-prescription et ou e-fact, admettent en substance la FAMGB, la FAGw, Domus Medica et le Cartel (GBO/ASGB/MoDes). Mais parce que les médecins sont devenus, en quelque sorte, dépendants de cette technique, il est crucial qu’elle réponde présente. Or, les récentes pannes de services eHealth montrent que la stabilité n’est pas (encore) au rendez-vous.
Une « grande source de stress dans la profession ».
Bien sûr, les protestataires l’admettent : l’informatique n’est jamais fiable à 100%. Mais la « transition numérique doit pouvoir se faire dans un climat serein et dans une relation constructive et respectueuse entre prestataires et responsables techniques et politiques ». D’où leur demande d’un « cadre avec des objectifs clairs, une valeur ajoutée pour toutes les parties et une évaluation continue. Les nouvelles initiatives ne peuvent être déployées unilatéralement, mais seulement après consultation et test préalables auprès des utilisateurs finaux. » En outre, « les bénéfices de cette transition doivent être correctement évalués ».
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