Vous connaissez le système. Les softs de médecine générale sont évalués à la fois sur leur socle fonctionnel de base et sur des critères modulaires portant sur les services de la plate-forme eHealth, du CIN (MyCareNet), des coffres-forts régionaux, etc. Huit logiciels ont satisfait à l’ensemble des conditions. La médico-mut en a pris acte lundi, et approuvé les logiciels. 

Ce sont Care Connect GP, Daktari, HealthOne, Medinect, Omnipro, Prodoc, ainsi que les nouveaux venus Medispring et Topaz qui ont bien été enregistrés.

L’emploi d’un logiciel qui a reçu la bénédiction officielle est un prérequis pour prétendre à la prime informatique. Celle-ci se demande (sauf retard de procédure) de juillet à fin octobre pour l’année qui précède. Les lauréats Medispring et Topaz n’entrent pas en ligne de compte pour la prime 2019, année où ils n’étaient pas encore reconnus officiellement. Toutefois, rassure-t-on chez MediSpring, il s’est dit en médico-mut qu’il n’y aurait pas de « trou » dans l’octroi de la prime.

Confirmation du GBO, qui rapporte avoir soulevé lundi soir la question du sort des 1.500 MG passés à Medispring ou Topaz. Ils pourront demander la prime 2019 sur base du logiciel utilisé précédemment, rapporte le syndicat, « car les anciens logiciels restent agréés jusqu'à fin 2019 ». Concrètement, quand cet été le MG concerné (ou un primo-utilisateur) « se connectera à MyInami pour demander sa prime, il ne verra dans le menu déroulant ni Medispring ni Topaz, mais pourra sélectionner Pricare, Epicure ou Le Généraliste. » Pour la prime 2020, les deux nouveaux DMI seront ajoutés au menu. Quant à Windoc, qui a partiellement réussi l’évaluation, il repassera les tests sur les fonctionnalités à affiner avant fin mars 2020.

L’ensemble des critères exigés des logiciels est revu en profondeur tous les 3 ans. Cela avait été le cas en 2019. Certains critères initialement prévus pour 2019 avaient déjà été reportés à 2020 (par exemple Recip-e version 4, l’intégration des résultats de labo en Loinc/HL7, le certificat électronique d’incapacité de travail, MediPrima…). La mise en place de ces éléments devrait donc s’opérer cette année, comme celle d’autres avancées telles que l’interopérabilité du schéma de médication ou l’intégration de l’eBox Citoyen dans des services comme e-Attest. La plateforme eHealth discute avec le secteur des logiciels d’un « calendrier clair et réaliste », qui sera soumis à son comité de gestion.  

> Logiciels acceptés par la Commission nationale médico-mutualiste pour les primes 2019 et antérieures, 2020, et à partir de 2021 :  Cliquez ici