Dans une optique de continuité et de qualité, actualisez les items ‘diagnostic’ et ‘facteurs de risque’ du sumehr des personnes potentiellement covid-19 et des patients fragilisés. Ça sert à ceux-ci et à vos confrères. Telle est l’invitation lancée la semaine dernière à plus de 2.800 MG par e-santé Wallonie.
En donnant sa bénédiction à la téléconsultation dans le contexte exceptionnel actuel, l’Ordre a admis que la connaissance du patient pouvait être « basée sur la consultation d'un dossier médical informatisé à jour via les réseaux d'échange régionaux ». C’est-à-dire, pour la partie francophone du pays, les Réseaux santé wallon et bruxellois. e-santé Wallonie a dès lors souligné auprès de plus de 2.800 MG wallons l’intérêt manifeste qu’il y a à mettre à jour le sumehr des cas suspects [d’autant qu’attester un 101990 suppose d’avoir ouvert le dossier pour mentionner le contact téléphonique, ndlr] et « celui des personnes qui, dans leur patientèle, possèdent des antécédents pulmonaires, souffrent de BPCO, d’asthme, etc. Plus largement, la démarche doit aussi concerner les sous-groupes considérés comme à risque ». Pour e-santé Wallonie, le sumehr exprime ici tout son potentiel d’outil au service de la continuité des soins. L’actualiser, « c’est mettre à la disposition des confrères des PMG et des urgences une première base de travail informative fiable ».