Le vieillissement de la population va de pair avec une augmentation du nombre de seniors souffrant d’affections inflammatoires rhumatismales, ce qui se traduit par un besoin accru de données probantes quant à la thérapie optimale à mettre en oeuvre parmi cette population âgée. Telle est l’opinion formulée par des chercheurs dans Clinical Rheumatology. Une étude des Annals of Rheumatic Diseases indique que les inhibiteurs du TNF-alpha entraînent une diminution significative de l’activité de la maladie en cas d’arthrite rhumatoïde dans tous les groupes d’âge, mais que leurs effets apparaissent moins puissants chez les personnes âgées.
Les personnes atteintes d’arthrose érosive au niveau des mains présentent un déclin fonctionnel plus prononcé et des douleurs significativement plus élevées que les personnes avec arthrite contrôlée au niveau des articulations des mains. Il importe en conséquence d’identifier des options thérapeutiques plus efficaces pour les patients souffrant d’arthrose érosive. Telles sont les conclusions d’une équipe de recherche flamande dirigée par le professeur Gust Verbruggen (UGent), dont les résultats sont publiés par Arthritis & Rheumatism.
Par comparaison à une thérapie antirhumatismale classique, la mise en oeuvre d’un traitement par anti-TNF chez des patients souffrant d’une maladie auto-immune ne se solde pas par un nombre accru d’hospitalisations pour infections sérieuses. Telle est la conclusion formulée par une équipe de chercheurs américains dans le JAMA.
Les maladies auto-immunes sont associées à un risque plus important d’embolie pulmonaire au cours de la première année qui suit une hospitalisation. Une étude publiée dans The Lancet semble indiquer que ce groupe de maladies doit être considéré comme des maladies associées à une hypercoagulation.
Medi-Sphere N° 777
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