Fin juin, plus de 4.000 médecins généralistes avaient déjà utilisé le service d'attestations électroniques eAttest, soit plus d'un médecin généraliste sur trois, rapporte mercredi le Collège intermutualiste national (CIN).
Depuis le 6 février, tous les médecins généralistes peuvent envoyer les attestations de soins de manière électronique à la mutuelle de leurs patients. L'objectif est de rembourser les patients plus rapidement et de libérer tant les médecins que les patients d'une partie de leur paperasserie.
Le système a démarré timidement, tandis que, fin mars, l'Association belge des syndicats médicaux (Absym) demandait d'urgence aux médecins de ne plus y recourir: l'eAttest n'a pas de valeur probante pour l'administration fiscale, mettait-il en garde.
Depuis, un protocole d'accord a été conclu entre les mutuelles réunies au sein du CIN, l'Inami et le SPF Finances. Ce protocole permet aux médecins de facturer et d'attester uniquement de façon électronique. "Le problème est résolu", confirme Jacques De Toeuf, vice-président de l'Absym.
D'après le CIN, plus d'1,5 million d'attestations électroniques ont été envoyées et traitées depuis début janvier. "Les mutualités reçoivent beaucoup de signaux positifs concernant ce nouveau circuit électronique, tant de la part des médecins que de leurs membres", vante le Collège.
A partir de 2019, le système eAttest sera ouvert à d'autres prestataires de soins comme les dentistes puis les kinésithérapeutes.