Si l’avenant de télémédecine avec les médecins a d’abord été négocié avec ceux-ci, il est maintenant discuté chez les pharmaciens: «Il y aura deux niveaux d’équipements, un obligatoire et un optionnel», explique Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Outre un espace de confidentialité, l’équipement standard obligatoire comporterait un ordinateur, un écran, une messagerie sécurisée, une caméra grossissante, un système de visioconférence (vidéo), des appareils de mesure connectés (balance, tensiomètre, lecteur de glycémie, thermomètre, stéthoscope, probablement un oxymètre…).
Parmi les équipements optionnels: un otoscope, un dermatoscope, un électrocardiographe… «Il faut regarder la fiabilité de ces appareils, qui doivent être adaptés à une consultation à distance, mais aussi leur interopérabilité entre les récepteurs (médecin de ville, hôpital) et l’émetteur (pharmacie), car l’enjeu est de mettre en place ces outils de télémédecine dans le cadre d’une stratégie d’équipement du territoire», complète Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).